Troubles dépressifs : le big data au secours de l’épidémiologie classique ?
Septembre 2016, à Bruxelles
La prévalence des troubles dépressifs d’après les enquêtes en population générale est très variable, de 5 à 14,9 %. Nous montrerons par une analyse systématique de la littérature que cette variabilité s’explique en partie par des difficultés définitionnelles (échelles différentes, effets de halo). Pour contourner ces difficultés, est-il possible de recourir au big data appliqué aux bases médico-administratives ? Nous identifierons ainsi différents profils de prise en charge et leurs corrélations à des variables sociodémographiques. Enfin, la question ontologique de la quantification en psychiatrie sera posée.
Une communication de Ruben Elisée, dans le cadre de l'atelier des internes sous l'égide de l'AFFEP.