Les personnes atteintes de troubles psychotiques dans les Hauts-de-France (2015)

Des taux de prise en charge élevés dans les zones urbaines

carte Les personnes atteintes de troubles psychotiEn 2015, 20 473 personnes atteintes de troubles psychotiques résidant dans les Hauts-de-France sont prises en charge, traitées ou bénéficiaires d’une exonération d’affection de longue durée (ALD) avec un diagnostic F2 (Cf. encart méthodologique).

Les taux les plus élevés de prise en charge s’observent principalement au niveau des grandes unités urbaines : c’est le cas des chefs-lieux départementaux (Lille, Arras, Amiens, Beauvais et Laon), mais également de Roubaix-Tourcoing, Boulogne-sur-Mer, des villes du bassin minier (Béthune, Liévin, Lens, Douai et Valenciennes), de Cambrai, Saint-Quentin, Compiègne et Creil. Les zones rurales présentent, le plus souvent, des taux plus faibles, à l’exception de l’aire de recrutement de l’EPSM de Saint-Venant (Audomarois et Béthunois) et d’une partie importante du département de la Somme.

La majorité des patients psychotiques sont suivis en ambulatoire et ne nécessitent pas la proximité immédiate d’un service hospitalier de psychiatrie, public ou privé. La concentration de l’offre de soins dans les moyennes et grandes villes ne peut donc expliquer à elle seule cette répartition.

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Méthodologie

Les personnes prises en charge pour troubles psychotiques sont les personnes présentes dans 4 bases médico-administratives, selon des critères évocateurs de troubles psychotiques (code F2 de la Cim10) :

- bénéficiaires d’une exonération pour affection de longue durée (ALD) (code F2-) en cours en 2015 et de 3 délivrances d’antipsychotiques en 2015 ;
ou
- ayant connu au moins une hospitalisation (code F2-) entre 2014 et 2015 repérée via le (Recueil d’informations médicalisé en psychiatrie (Rim-P) ou le Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) – médecin, chirurgie, obstétrique (MCO), en diagnostic principal ou associé ;
ou
- ayant connu au moins une hospitalisation (code F2-) entre 2011 et 2015 repérée via le Rim-P ou le PMSI-MCO (en diagnostic principal ou associé) et 3 délivrances d’antipsychotiques en 2015.

Les zones PMSI correspondent le plus souvent aux zones couvertes par les codes postaux.

Cette carte est extraite d’un rapport complet publié par la F2RSM Psy en juin 2017.