Addictologie et psychiatrie : prise en charge coopérative ou intégrative ?
Les addictions restent, en France comme dans beaucoup d’autres pays européens, un problème de santé publique majeur, dont les impacts sont multiples, sanitaires, médicaux et sociaux. Toutes les addictions sont à prendre en compte, qu’elles soient liées ou non aux substances : tabac, alcool, drogues illicites, médicaments, ou jeu. Elles atteignent gravement ceux qui en dépendent, mais aussi leur entourage et l’ensemble de la société.
Il n’y a pas de réponse simple face aux addictions. Tout comme il n’y a pas de réponse unique dans l’organisation de l’offre de soin. Les points d’entrée doivent être visibles de tous, accessibles de façon simple, sans stigmatisation, et
capable d’offrir, dans la proximité, la meilleure prise en charge. De même, tous les soignants doivent être capables de détecter et d’orienter une personne souffrant d’une addiction, même à un stade précoce. Une approche intégrative (où les équipes spécialisées en addictologie font partie du pôle de psychiatrie) permet-elle une meilleure sensibilisation de tous les soignants à la problématique ? Au contraire, une approche collaborative est-elle moins stigmatisante ?
L’objectif de cette demi-journée était de poser le débat, à l’aune des expériences et dispositifs de notre région. Elle a rassemblé 70 personnes.
Programme
Dr Nathalie Brohette, présidente de CME, CH Saint-Amand-les-Eaux
Michel Thumerelle, directeur, CH Saint-Amand-les-Eaux
Pr Olivier Cottencin, addictologue, CHU de Lille
Modératrice : Dr Véronique Vosgien, addictologue, EPSM Agglomération Lilloise