Les prises en charge ambulatoires dans les services de psychiatrie (2011 - 2015)

newsfigmoisavrilUn volume d’actes ambulatoire en hausse rapide entre 2011 et 2015

3,7% de la population régionale a été prise en charge en service de psychiatrie en 2015 dans les Hauts-de-France, dont environ 7 sur 10 exclusivement en ambulatoire.

Le taux de prise en charge par les professionnels des Centres médico-psychologiques (CMP) et Centres d’activité thérapeutique à temps partiel (CATTP) s’élève à 332 actes pour 1000 habitants dans les Hauts-de-France en 2015. La région occupe le 4e rang au sein des 17 régions françaises, après la Bretagne (365), la Normandie (347) et le Grand Est (335).

Il existe de fortes variations au sein des Hauts-de-France : avec 433 actes pour 1000 habitants, la Métropole – Flandre intérieure connaît le plus fort taux de prise en charge ; les territoires de l’Oise, dont la partie sud est également fortement urbanisée, enregistrent des taux de 337 dans l’ouest et de 335 dans l’est. Les habitants du Hainaut – Cambrésis sont beaucoup moins pris en charge (273 actes pour 1000). Ces variations peuvent être liées à l’intensité de l’offre de soins, plus élevée dans les zones urbaines et à la distance aux CMP, plus grande en zone rurale, ce qui peut constituer un frein au recours aux soins.

Taux standardisé de prise en charge en service de psychiatrie ambulatoire (CMP et CATTP). 2015. En actes pour 1000 habitants. Régions françaises et territoires de santé des Hauts-de-France.

Taux PEC ambu regions 2015

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Les Hauts-de-France sont également marqués par une hausse rapide des taux de prise en charge psychiatrique ambulatoire entre 2011 et 2015 : +30% en 5 ans (contre +21% en France entière). Depuis 2014, le taux régional est supérieur au taux français.

Source et méthodologie

L’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih) assure la gestion des bases d’activité hospitalière et ambulatoire en psychiatrie (Recueil d’informations médical en psychiatrie, RimP). Les actes ambulatoires (non décrits dans les établissements financés par l’objectif quantifié national, où ils sont considérés comme une activité libérale et rétribués en tant que tels) peuvent avoir lieu en CMP, en CATTP, durant l’activité de liaison, dans les établissements médico-sociaux, dans les services d’urgences polyvalentes, en présence du patient, ou en son absence (réunions cliniques, par exemple). La figure présentée est tirée d’un tableau présenté sur le site de l’Atih.

http://www.scansante.fr/applications/taux-de-recours-psy/submit?snatnav=&mbout=part1&annee=2015&taux=2&tsereg=2&typrgp=2&valrgp=actes&annee2=2015&tgeo=3&codegeo=FRA&typrgp2=2